LE SNOSM

Le Système National d'Observation de la Sécurité en Montagne est un dispositif de saisie, de validation, de traitement et d'analyse des données des accidents visant à informer les pratiquants et les professionnels de la montagne et à définir les axes de prévention au niveau national.

A ce titre, il a pour missions :
- d'élaborer des statistiques dans le domaine de l'accidentologie des sports de montagne et de favoriser la circulation des données et des études dans ce domaine ;
- de produire toutes études et analyses permettant la mise en œuvre des campagnes nationales de prévention ;
- de communiquer les informations en matière d'accidentologie et de prévention.

Le SNOSM a été créé en 1997 par le ministère de l'intérieur et le ministère chargé des sports afin de mieux connaître les caractéristiques des accidents en montagne. L’action du SNOSM s’est inscrite dans le cadre de la Commission de l’Information et de la Sécurité du Conseil Supérieur des Sports de Montagne et fonctionne sur la base d’un protocole signé entre les deux ministères et l’Ecole Nationale des Sports de Montagne, site de l’ENSA, qui l’héberge.
En 2014, la commission de l’information et de la sécurité a été dissoute.

Pour le « domaine montagne » 11 activités sont répertoriées : Alpinisme, cascade de glace, Canyonisme, Escalade, Parapente, Randonnée pédestre, Randonnée en Raquette, Randonnée à Ski, Spéléologie, Via ferrata V.T.T.
Pour le « domaine skiable » 3 activités principales sont retenues : le Ski Alpin, le Snowboard, Le ski nordique. La pratique de ces activités de glisse hors du domaine skiable (hors compétences des services des pistes) est donc observée dans le domaine montagne.

SNOSM Eté

 

SNOSM Hiver

Le champ d’observation du SNOSM est double :
1- Les accidents se produisant sur l’ensemble des domaines skiables des stations de ski françaises, sachant que le domaine skiable d’une station est l’ensemble des pistes aménagées et les pentes hors-piste accessibles par gravité depuis le(s) point(s) culminant(s) des remontées mécaniques. C’est le domaine d’intervention des pisteurs secouristes (entre 42000 et 51000 personnes secourues selon les hivers)

2 - Les accidents de sports de montagne se produisant sur l’ensemble de l’année dans le domaine montagne défini comme étant l’ensemble des territoires de montagne peu ou pas aménagés supports de pratiques sportives. C’est le domaine d’intervention des services publics de secours en montagne (entre 6000 et 8000 personnes secourues chaque année).
Le champ d’observation se consacre au périmètre des situations ayant occasionné un appel aux services de secours.

Le recueil des données se fait d’une part via le réseau des S.I.D.P.C. des départements de montagne et via l’export automatisé vers la base de données « SNOSM » par les acteurs du secours d’autre part (domaine skiable et domaine montagne). On dispose ainsi de données exhaustives, à caractère quantitatif depuis 1997 et de données très qualitatives concernant 60% des personnes secourues.